Les aidants (famille, amis, proches) jouent un rôle important dans le parcours de soin du patient atteint de schizophrénie.

 
 
 
Ils aident le patient en lui apportant une présence, une écoute et un soutien. 

Il est important

de ne pas uniquement discuter de la maladie et de ses conséquences et du traitement

sinon le patient pourrait se voir considéré ou vu uniquement comme une personne malade.

 
 
 
 

 


Les aidants peuvent aider le patient à fixer des objectifs quotidiens réalistes et à apprendre à fonctionner en société.
 
Chaque étape de ces objectifs doit être petite et s’étaler dans le temps.
 
Il faut dire au patient et insister quand il réussit à accomplir un objectif. Ce retour positif est un moteur pour aller de l’avant et lui permet de prendre confiance en lui.
 
 
 

Si votre proche atteint de schizophrénie vous tient des propos incohérents ou irréels souvenez vous que lui les vit comme étant réels.

 
Il n’est donc pas conseillé de lui dire que ses propos sont faux ou imaginaires.
 
 
Il faut au contraire lui dire calmement que vous pensez différemment et lui dire ce qui vous fait penser différemment.
 
 
Il faut aussi lui dire que vous reconnaissez que tout le monde a le droit de voir les choses à sa manière.
 
 
 

Vous pouvez aider votre proche à mieux comprendre sa maladie en parlant avec lui de ce que vous avez pu entendre ou lire sur la maladie.

 

Vous pouvez aussi l’aider à ne pas oublier son traitement en lui donnant des astuces pour qu’il se rappelle de le prendre ou en lui rappelant de le prendre.

 

Si vous voyez que la prise du traitement est conflictuelle, parlez en à son psychiatre pour trouver un moyen (par exemple infirmiers à domicile ou traitement injectable d’action prolongée) pour que le traitement soit mieux pris sans que vous soyez impliqué dans le rappel de la prise.


Il est aussi important de continuer à parler du quotidien avec votre proche, de ce qu’il pense , de ce qu’il ressent.